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 O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo.

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M. Lennon Cohen


M. Lennon Cohen

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MessageSujet: O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo.   O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo. EmptyMar 8 Jan 2013 - 1:55



O brother, where art thou?
▬ W. Shakespeare.
Lenny s’est acheté une paire de ray ban, parce que voilà y’en a marre de se la jouer mort vivant triste, lui aussi il veut avoir la classe. Et puis il faut bien qu’il se protège les yeux, à force d’être irradié par la peau hâlée et le génie d’Amadeo. Quelqu’un de si fabulous ça aveugle rapidement. Non pas qu’il n’aime pas admirer son petit louveteau –n’allez pas lui dire qu’on a vendu la mèche sur ce surnom pourri, ça le mettrait en rogne. Enfin, le jour où vous verrez Lennon en rogne, appelez les Spice Girls, parce que pour le moment il ne l’a encore jamais été. Plus que jamais le monde est beau et gentil, juste un peu plus sombre derrière ses verres fumés. Confortablement assis dans le fauteuil, au centre de l’appartement, il parcourt innocemment le dernier magazine qu’il a emprunté à Amadeo. 30 millions d’amis, numéro spécial comment aider votre animal à garder le poil brillant, et en bonne santé. Il laisse échapper un rire bruyant que personne à part lui n’entend, et se décide enfin à se diriger vers le frigo pour prendre une bouteille de tru blood. Amadeo a pris soin de lui en racheter, ce qui ne fait qu’élargir le sourire niais qui se baladait déjà sur son visage. Le fait qu'il y voit quelque chose dans le frigo, même avec ses lunettes sur le nez, joue aussi sûrement –merci petite lumière. Refermant la porte, il débouche sa bouteille et s’affale cette fois sur le canapé. Un regard à l’horloge et soudain il fronce les sourcils. Cela fait près d’une heure que son colocataire était censé rentrer, et toujours aucune odeur de jeune fauve italien n’embaume leur salon. Qu’importe, après tout il n’est pas dans l’habitude de Lenny de s’ennuyer en son absence –tu parles, il s’ennuie comme un rat mort. Aucune envie d’allumer le poste de télé, si c’est encore pour se taper ces nouvelles pubs stupides, qui prônent tantôt la mort, tantôt l’appauvrissement des vampires ; on veut leur vendre le dernier lit anti-UV, et toute autre connerie du genre thermos spécial sang humain ou encore dentifrice blanchissant pour crocs sensibles… Les quelques débats politiques en duplexe restent comme toujours au niveau de « les vampires sont nos amis » et finissent par « ils vont tous brûler dans les flammes de l’enfer » et blah et blah. Jusqu’à présent Lennon n’a pas vu les flammes de l’enfer, mais plutôt ces mêmes timbrés peupler les rues et clamer une fin du monde qui n’a pas eu lieu, alors Satan et ses potes peuvent bien aller se faire voir ailleurs.
Le jeune immortel se frotte les tempes et essaye de réfléchir à une activité constructive, une vraie, mais rien n’y fait. Il n’a aucune envie de se remettre en cuisine pour préparer toutes sortes de substances illicites –ce n’est pas comme si la cave n’en regorgeait pas, entre les odeurs de marijuana et de coke, bonjour le sommeil auquel il a droit chaque matin ! Finalement blasé, Lennon décide de ne rien faire d’autre que siroter gentiment son sang synthétique. Il le porte à la bouche et boit. Le pauvre, si le liquide n’était pas rouge carmin, on l’aurait confondu avec un de ces déprimés de la vie, qui noient leur ennui dans une bouteille de bière des plus cheap. Admirant le plafond pour la énième fois, une idée lui vient enfin. Il se lève et va chercher la guitare électrique que lui a offert l’autre loup-garou pour noël –cette fête ne sert qu’à ça, à s’offrir des cadeaux géniaux, et dire que Jésus n’est même pas né le 25 Décembre, quel pied. Il branche l’instrument à son ampli et s’apprête à faire vibrer les murs et à alarmer les voisins. Mais quelque chose d’étrange l’interpelle. Une odeur épouvantable de cadavre pourri, doublée d’un fracas à faire trembler les petites mamies. Ni une ni deux, il laisse tomber sa guitare et accoure voir ce qui se passe dehors.

HJ: Je tiens sincèrement à m'excuser pour ce rp minable et ridicule, je ne suis pas tout à fait dans mon état normal et vu le niveau alarmant de ma connerie, aucune envie de me relire. Par contre jotem. <3
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Amadeo L. Rossetti


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MessageSujet: Re: O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo.   O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo. EmptyMar 8 Jan 2013 - 22:29




lennon ♈ amadeo
it's such a shame, my hand just kills and kills
there's gotta be an end to that.
Il l'a bien cherché celui-là, se dit Amadeo en l'envoyant six pieds sous terre. “ Et cette fois, tu reviens pas ! ” Il enfonce encore plus le pieu dans son coeur et le résultat ne se fait pas attendre. Le corps du vampire se désintègre en une espèce de bouillie rouge et visqueuse immonde. Et dire que ces créatures font frissonner les jeunes filles autant d'envie que de peur. Au fond ce n'est qu'un tas de bouillasse rouge qui colle aux mains. Et Lennon ? dit une petite voix dans la tête d'Amadeo. Lennon c'est pas pareil, répond-il, sans expliquer les raisons de ce jugement.
Mais lui c'était juste de la vermine. Il lui a même pas demandé son nom. Mais c'était le genre pauvre con tout jeune qui se croit devenu un dieu qui te suis dans la nuit et te saute dessus sans prévenir. Bien sûr il ne savait pas encore reconnaitre l'odeur d'un loup, surtout d'un loup dont il ne vaut mieux pas s'attirer la colère. Tant pis pour lui. On aurait dû lui apprendre. Mais Lennon alors ? Personne ne lui avait appris avant un certain Giulio Rossetti.
En tout cas ce mec a commencé à trainer dans le coin du Shaun of The Dead, en sortant les poubelles, Amadeo l'a vu rôder autour des filles qui sortent du bar parce qu'elles sont trop émêchées. Il a décidé de garder ce gus à l'oeil. Toi tu fais pas de meurtre dans mon bar, pas de vagues, pas de merdes. Ici la rêgle c'est qu'on ne tue personne. Tu l'as écoutée cette rêgle Amadeo, avant de lui rêgler son compte ? Non Amadeo n'écoute pas grand chose d'autre que lui-même.

Et ça finit avec de la vampire bouillie dans l'allée. En rentrant tout à l'heure, il a revu ce gros lourd trainer autour d'une pauvre fille dans sa rue en plus. Là c'est l'affront de trop. Amadeo sort son pieu de secours jamais loin de lui, et le prend par surprise alors qu'il croyait surement saigner cette petite blonde tranquille hop. Non, un coup de poing en pleine face et la fille peut s'échapper avec le peu d'énergie qui lui reste elle court pour sa vie. Amadeo se transforme en loup pour se battre - la fille doit vraiment se demander ce qu'elle a fumé ce soir la pauvre - et parvient à immobiliser le vampire au bout de quelques instants. Il est trop jeune et ne sait pas encore utiliser ses capacités celui-là. Tant pis pour lui. Son destin est scellé, Amadeo ne va quand même s'arrêter en plein milieu à cause de ses états d'âme ? Non il est plutôt du genre pieu dans coeur et les questions après. Il a des bons réflèxes c'est tout allez, le faites pas chier.

Le voila donc couvert de bouillie de chair et de sang visqueux jusque sur le visage et ça lui colle partout et il se demande vraiment comment il va réussir à rentrer à la maison tout propre sans que Lennon ne se doute de rien. Et merde. Il sent un truc arriver derrière lui. Ouais ? Les ennuis.
C'est le visage de Lennon qu'il voit quand il se retourne. Et merde, comment il va pouvoir expliquer ça ? “ Euh, Salut ! Bien dormi ? ” Grand sourire. Il verra rien peut-être. Bien tenté ouais. Mais non.
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M. Lennon Cohen


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MessageSujet: Re: O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo.   O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo. EmptyMer 9 Jan 2013 - 12:56


Singing after dark, people think I'm crazy,
Lord, I miss you child.
Miss You, The Rolling Stones.
L’attente est interminable. Un peu plus, et Lennon se sentirait comme ces femmes au foyer dans les années 60, prêtes à préparer une tarte aux pommes pour l'homme auquel le mariage les as soumises. Elles n’étaient pas des femmes, mais de sous-êtres humains, un peu comme lui en somme. Après tout, les vampires ne peuvent ni voir la lumière du jour, ni croquer dans un hamburger plein d’huile et de graisse pour prendre leur pied. Tapis dans l’ombre telle de la vermine, ils sont condamnés à une existence de chiens albinos enragés… Pour le fun on reviendra. Mais Lenny a toujours la fureur de vivre, peut-être pas comme un James Dean couvert de sueur, mais au moins l’égal d’un jeune Gary Cooper, aussi niais et innocent qu’il a pu le paraître dans ses Mr Deeds. Soudain, c’est comme si toute sa jeunesse lui revenait en un éclair. Les nuits sans sommeil passées au cinéma, à admirer les courbes parfaites de Vivien Leigh ou encore celles d’Elizabeth Taylor. Ces nanas-là n’avaient rien à envier à Paris Hilton et à ses copines. Même en noir et blanc, elles pétillaient à l’œil, et vous donnaient des frissons partout rien qu’au son son de leurs voix. Un idéal féminin qui resterait immortellement gravé dans son cœur de vampire, berçant ses fantasmes les plus intimes –desquels nous ne voulons rien savoir, certes.
Cohen abandonne son saut dans le temps et revient dans le présent. Dans son ennui mortel et ses attentes de Betty Draper désillusionnée. Precious little diamond, I give it all to you. Une chance qu’il ait sa guitare électrique sous la main pour lui rendre un peu de sa virilité. Un bon vieux rock s’impose, histoire de laver ses tympans de toute nuisance causée par le silence solitaire dans lequel il s’enlisait. Il s’apprête à tout donner sur Let’s Spend The Night Together des Stones quand un fracas le coupe dans son élan. Ce n’est pas trop tôt ! Mais qu’est-ce qu’Amadeo peut bien fabriquer qui soit la cause d’un tel vacarne ? Lennon desserre la sangle de sa Fender avant de la poser sur le canapé et sans toutefois couper son ampli, il se dirige vers la fenêtre. Immédiatement, ses dents se crispent. Amadeo est bien là, mais il semble recouvert de sang et de morceaux de chair. “ Qu’est-ce qu… ” Son colocataire se précipite à l’extérieur et se fait sans plus attendre envahir d’une odeur épouvantable de vampire grillé et de pourriture nauséabonde. “ Euh, Salut ! Bien dormi ?
Aucun mot ne sort de sa bouche, pourtant grande ouverte. Lennon est stupéfait, sous le choc. Il recule d’un pas et dévisage le loup-garou l’air inquiet. Finalement, il secoue la tête et passe une main devant la bouche comme pour se retenir de vomir son dîner. “ Tu m’expliques ce qui se passe ? ” La créature fait deux pas en avant et attrape un bout de chair qu’il laisse tomber presque aussitôt au sol. “ Est-ce que c’est… un v… vampire ? Qu’est-ce qu... qu'est-ce qu'il s’est passé ?! ” Il ignore s’il doit prendre peur, être en colère ou paniquer, mais une chose est sure, il ressent les trois à la fois et sa jauge émotionnelle est sur le point d’exploser, l’inquiétude surnageant bien loin au-dessus de tout ce qu’il peut bien ressentir, au moment où il se tient là avec lui, au beau milieu de la rue. Des explications ne seraient pas du luxe, et au vu de l'air gêné de Rossetti, il s’attend au pire. Il se doutait bien que quelque chose se tramait depuis quelques jours, mais de là à en venir au meurtre, c'est fort de café. Puis un vampire, qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce qu’il reprend les activités de son père ? Est-ce qu’il doit se sentir menacé par un moyen ou par un autre ? Non Lenny, rationalise. Ce mec tu l’as élevé. Si son père était mort quelques années plus tôt, tu lui aurais même changé les couches. Il ne peut décemment pas avoir des envies de meurtre te concernant… N’est-ce pas ?
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Amadeo L. Rossetti


Amadeo L. Rossetti

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MessageSujet: Re: O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo.   O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo. EmptyVen 11 Jan 2013 - 20:43




lennon ♈ amadeo
he's lost control again.
L'heure des explications a sonné. Et ça fait sacrément peur à Amadeo, plus encore qu'un vampire qui se jetterait à sa gorge alors qu'il serait dans l'incapacité de se défendre. Non ca fait toujours moins peur de faire un saut à l'élastique que de devoir expliquer à ses parents quand on vient de se faire prendre sur le fait alors qu'on était en train de faire la pire connerie de sa vie. La pire connerie de sa vie ? Bon ce n'est qu'à moitié vrai pour ce coup-ci, parce que bon il l'avait mérité quand même. Il a des raisons, des explications Amadeo, peut-être que Lennon comprendrait, s'il lui expliquait bien, à tête reposée, autour d'un Tru: Blood pour l'un et d'une bonne bière pour l'autre tout en écoutant les Stones. Mais, les conditions ne sont pas remplies, de un, il n'y a aucune bouteille de bière ou de sang synthétique à l'horizon, de deux on n'entend que des chats qui miaulent et des voitures qui klaxonnent et de trois Amadeo n'est pas du tout tranquille. Ses mains tremblent.
C'est vraiment la pire chose qu'il pouvait imaginer, se faire prendre les mains dans le sac par Lennon. S'il s'était mis à tuer des vampires c'était bien dans l'idée que celui-ci ne l'apprenne jamais, que ça reste un sport du dimanche, un plaisir coupable ou surtout un truc entre Amadeo et son défunt père. Mais voila, celui qui tient ce rôle de figure paternelle dans sa vie ce n'est plus Giulio Rossetti, mais plutôt ce grand galet qui a toujorus l'air de tomber du ciel. Et là visiblement il est tombé de haut. “ Tu m’expliques ce qui se passe ? ” Et voila, c'est donc comme si son père allait lui coller une brassée, une fessée peut-être et le priver de sortie pendant deux ans s'il ne trouve pas une excuse valable dans les secondes qui suivent.

Mais Amadeo reste interdit, incapable de ne rien dire de plus, sa tactique "Faisons comme si on n'avait rien vu" n'ayant pas fonctionné. “ Est-ce que c’est… un v… vampire ? Qu’est-ce qu... qu'est-ce qu'il s’est passé ?! ” Il se rend compte à quel point il est dans la merde surtout, à quel point il a fait une connerie, parce que oui c'était une connerie en fait. Le buter dans la rue où ils habitent, il aurait pu faire ça plus loin quand même. Non mais c'est pas fini ? C'était pas bien de le tuer, point barre. Dans le monde où Lennon l'a élevé, les vampires ne sont pas les méchants, ce sont des êtres comme les autres, avec qui on peut même danser la macarena - non vous ne voulez pas qu'on vous raconte la fois où Lennon a apprit la Macarena à Amadeo. Les vampires on ne les tue pas devant la maison. Et le pire, quand Amadeo lève ses yeux, redevenus des yeux d'enfant apeuré, pour croiser le regard de Lennon, c'est la déception qu'il a peur d'y voir. Qu'il n'ait pas été un bon fils, ça c'est la pire chose au monde qu'il puisse imaginer. Déjà quand il se dit que sa mère ne l'a pas trouvé digne de sa présence, il a vraiment l'impression de ne valoir rien du tout. Alors si Lennon le chassait de la maison et lui disait de ne plus jamais croiser son chemin, ce serait le pire. Ce serait perdre le seul parent qui lui reste.

Le silence se fait pesant, et Amadeo n'a toujours rien pu dire. Si on essayait l'honnêteté ? Et si on essayait de s'expliquer. “ Oui c'était un vampire. Un mauvais suçeur de sang. Il trainait au Shaun, et après quand je l'ai vu dans la rue, là à se nourrir sur une pauvre fille qui criait, tu vois je pouvais pas faire autrement... ” Mais Amadeo essaie plus de se justifier les choses à lui-même. Il n'était pas obligé de le tuer finalement, il aurait juste pu le faire fuir. Il n'était pas obligé de mettre fin à sa vie. Et cela n'explique pas non plus qu'il ait trouvé un pieu comme ça par hasard pour le planter dans son coeur. L'honnêteté on a dit ? Un jour il faudra dire toute la vérité à Lennon. Un jour...
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M. Lennon Cohen


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MessageSujet: Re: O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo.   O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo. EmptySam 12 Jan 2013 - 12:47


Yeah? Well I hear he’s bad.
Mmh, he’s pretty bad, but he’s not evil.
Give Him A Big Kiss, The Shangri-las.
Lennon connaissait parfaitement ce regard de chien apeuré que lui lança Amadeo, au moment même où il comprit qu’il l’observait. D’un point de vue extérieur, la scène pouvait être drôle ; le loup-garou devait faire une tête et demi de plus que le vampire, et sa corpulence était également plus importante –ce qui ne signifiait en rien qu’Amadeo était un gros lard, loin de là mesdemoiselles, il avait de beaux muscles sculptés à la manière de statues grecques; tandis que Lennon, lui, avait gardé le corps frêle et sec de ses vingt ans. Ce n'était pas comme s’il avait eu le choix, il était à jamais figé dans son enveloppe corporelle de jeune homme et il s’y était fait –croyez-le ou non, on se fait à tout. Sauf peut-être à la trahison. Et la situation avait tout l’air de s’y prêter, quand bien même les joues Amadeo étaient plus que jamais rouges de honte, sous sa petite barbe négligée. C’était probablement ce qui inquiétait le plus Lennon –ça et le fait qu’il était couvert d’une matière visqueuse rouge au milieu de la rue. Les voisins commençaient déjà à les regarder par la fenêtre, et avant qu’ils n’appellent la police, Lenny fit signe à son colocataire de rentrer à l’intérieur. Et il allait en mettre partout, en plus ! Décidemment, quelle soirée de merde. « Evitons de rester ici, ça va ameuter tout le voisinage cette histoire. »
Cohen s’empressa d’aller chercher une serviette, qu’il tendit au loup du bout des doigts. Il n’avait toujours rien dit, sûrement bloqué par la peur de sa réaction. Lennon, de son côté, ne comprenait pas. Il ne comprenait pas pourquoi Rossetti venait de débarquer aspergé des boyaux d’un vampire. Il ne comprenait pas non plus pourquoi il ne lui expliquait pas simplement les raisons. Et plus encore, il ne comprenait pas pourquoi il était si gêné, en partant du principe qu’il restait le petit loup qu’il avait élevé selon ses principes sur la justice... Et sur le respect des autres, sans regard sur leur race. Lennon n’était pas Jesus non plus, mais il aimait se dire que c’était un bon citoyen. Tout le blabla sur l’importance d’être américain et de vivre en harmonie avec les autres citoyens de sa nation lui tenait à cœur, aussi ridicule que cela puisse paraître –on parle de Lenny, là. Il n’était pas du genre à brandir le drapeau américain au-dessus de leur toit, mais l’individualisme et la liberté étaient deux principes qui lui étaient chers. Ceci dit pour l’heure on s’en fichait un peu. Ce qui comptait, c’est qu’Amadeo venait de les mettre dans la merde et qu’ils avaient un cadavre sur les bras… littéralement. « T'es au courant que le meurtre est passible de prison ? Mais qu’est-ce qui t’a pris, Madeo ?! Depuis quand on fait ça ici ? » Il venait d’hausser le ton sur le bronzé comme il le faisait lorsqu’il était petit garçon, c’est-à-dire pas des masses mais assez pour qu’il comprenne qu’il était en colère. Les sourcils froncés, il ne savait pas comment réagir… Ceci dit il ne comptait pas le laisser dans la mouise. Si Amadeo avait tué ce vampire, il se considérait tout autant responsable que lui. Certes c’était un loup-garou et tout le tralala, mais cela n’empêchait pas Lenny de le considérer comme son infant. Les deux créatures n’étaient pas loin du lien filial. Si l’un coulait, l’autre coulait aussi. C’était comme ça chez eux. Du moins c’est ce que le vampire pensait jusqu’à ce que son colocataire débarque dans un état lamentable. Sans savoir pourquoi, il s’imagina un instant que ce vampire tué aurait pu être lui, qu’Amadeo était parfaitement capable de mettre un terme à sa vie, là comme ça. Un frisson lui parcourut le corps, et heureusement pour lui les explications vinrent enfin. “ Oui c'était un vampire. Un mauvais suçeur de sang. Il trainait au Shaun, et après quand je l'ai vu dans la rue, là à se nourrir sur une pauvre fille qui criait, tu vois je pouvais pas faire autrement... ” Un rire nerveux s’échappa des lèvres de Lennon. Il n’en croyait pas ses oreilles. Sérieusement ? Madeo le prenait pour le dernier des cons, même s’il n’en était pas loin. « Et tu ne pouvais pas le signaler aux autorités ? Non, il a fallu que tu le buttes dans le jardin. Bordel mais t’as quoi dans la tête ? Et puis depuis quand tu casses du vampire ? Tu te la joues comme ton père ? Je dois avoir peur pour ma peau, peut-être ? » Les mots avaient jaillis de ses lèvres sans qu’il ne puisse les contrôler. Il y était allé un peu fort, mais il avait ses raisons. Néanmoins il ne pouvait pas se résoudre à garder ce ton aigu de fille enragée, face à celui qui était son meilleur ami, et qui était à présent au bord des larmes. « P… Pardonne-moi, je dis n’importe quoi. Mais on est dans la merde jusqu’au cou. »
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Amadeo L. Rossetti


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MessageSujet: Re: O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo.   O BROTHER WHERE ART THOU? ft. Amadeo. EmptyMer 23 Jan 2013 - 15:52

lenneo
you can run on for a long time,
but sooner or later god'll cut you down.


Amadeo a du sang sur les mains, au sens propre comme au figuré, et il se rend peu à peu compte de la situation dans laquelle il s'est mis. A quoi pensait-il ? Qu'il pouvait tuer des vampires comme ça sans que jamais cela ne lui retombe dessus ? Non, la seule explication c'est qu'il ne pensait pas. Il ne réfléchissait plus, il laissait agir ses instincts, ses instincts de loup les plus primitifs qui le font frissonner de colère à chaque fois qu'il croise la route d'un vampire. Et Pourtant Madeo, tu n'étais pas sensé être ainsi. Tu n'es pas un loup comme les autres, car tu n'as pas été élevé comme les autres. Ceux qui t'ont inculqué tes valeurs, ce sont ceux qui pronaient la paix, l'amour et la cohabitation interespèce, pas la guerre. Et pourtant, c'est revenu. Comme ça, sans qu'il ne se rende compte du danger, sanq u'il ne se rende compte de ce qu'il devenait. Il n'a pas réfléchi. Il a fait le con. Et maintenant il faut en payer les conséquences.
Et il reste ainsi cloitré dans le silence, réalisant petit à petit la gravité de ces actions. Il pourrait s'enfoncer dans cet océan d'auto-flagellation et de haine de lui-même s'il oubliait qu'il n'était aps seul. Mais il y a Lennon. “ Evitons de rester ici, ça va ameuter tout le voisinage cette histoire. ” Si cela se mettait à se savoir, ce serait vraiment la merde totale. Les vampires ont beau ne pas être dans le coeur de tout le monde, ils commencent à avoir de plus en plus de droits, comme celui de ne pas se faire tuer, et si en ce qui concerne Lennon cela est indubitablement une bonne chose, Amadeo n'avait pas pensé que dans le cas des autres, cela pourrait être mauvais pour lui. Il était temps peut-être, que quelqu'un sonne l'alarme et le ramène à la raison.
Comme un fantôme, les yeux toujours écarquillés et l'esprit perdu dans les méandres d'un questionnement moral vraiment pas joli joli, Amadeo retourne dans l'appartemment qu'il partage avec son vampire de... père ? frère ? meilleur ami ? A bien y penser, Amadeo ne sait pas comment le qualifier. Nul doute en tout cas que dès demain Lennon ne voudra même plus lui accorder la place de connaissance. Il ferait mieux de partir en courant tout de suite, de le laisser et de partir s'enterrer quelque part. Pour faire quoi, expier ses pêchés ou continuer joyeusement sa route vers l'enfer ? Ca ne va nulle part cette vie, cette pente sur laquelle il glisse de plus en plus vite vers le meurtre, la haine et toutes ces choses contre lesquelles on l'avait éduqué. “ T'es au courant que le meurtre est passible de prison ? Mais qu’est-ce qui t’a pris, Madeo ?! Depuis quand on fait ça ici ? ” Amadeo ne répond rien. Il se prend la brassée de sa vie, et quand vos parents vous engueule, il ne vaut mieux rien répondre, c'est bien connu.
Il y a quelques instants il se croyait dans son bon droit, faisant le travail de tout citoyen en se débarrassant de ceux qui menacent les autres. Mais de quel droit a-t'il pu ôter la vie de quelqu'un même si cette personne techniquement n'en a déjà plus ? Les vampires ont les mêmes droits que les autres, on a dit, répété, si fort qu'il croyait que c'était entré dans sa tête. Et pourtant. D'où ça lui est venu cette propension à tuer tous les vampires qui se comprtent mal ? Se prenait-il soudain pour le gardien de la race humaine ? Laissez-moi vous dire que c'est des conneries tout ça. Peut-être, se dit-il que cela vient du fait qu'il rencontre enfin des gens comme lui récemment, d'autres loups-garous, et que, les voyant, les cotoyant, leur parlant, il croit que cela fait partie d'eux que de haïr les vampires. Lemme tell you this is bullshit.
“ Et tu ne pouvais pas le signaler aux autorités ? Non, il a fallu que tu le buttes dans le jardin. Bordel mais t’as quoi dans la tête ? Et puis depuis quand tu casses du vampire ? Tu te la joues comme ton père ? Je dois avoir peur pour ma peau, peut-être ? ” Amadeo lève les yeux, soudain avec le regard d'un petit enfant qui ne comprend pas pourquoi son père pourrait penser une chose pareille. “ Non jamais comment tu... ? Comment je pourrais, non je pourrais pas... ” Il se rend compte enfin de tout ce que cela implique ce qu'il vient de faire, que tuer un vampire, n'importe lequel, c'est un peu tuer Lennon. Amadeo est horrifié. Est-il devenu un tel monstre ? “ P… Pardonne-moi, je dis n’importe quoi. Mais on est dans la merde jusqu’au cou. ” “ Je... j'ai merdé Lennon. J'ai merdé vraiment, plus que j'ai jamais fait. Je... je sais même pas quoi dire. Je suis désolé... ” Et il évite son regard à nouveau.
Que faire maintenant ? Se faire un calin, tout oublier et allumer la télé pour regarder X Factor et se foutre de la gueule de Britney ? Non. Ce n'est pas possible. Il faut nettoyer tout ce désastre. Et Amadeo doit le faire tout seul. C'est de sa faute. Sans un mot, il retire sa chemise et la met à tremper dans l'eau pour enlever toutes les tâches de sang et entreprend d'enlever tout le sang sur lui. Mais qu'est-ce qui pourrait enlever le sang qu'il a sur les mains ? Il se regarde dans le miroir, mais ce qu'il y voit ne lui plait pas. What have i become, my sweetest friend ?
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